Snoop Dogg – Sensual Seduction

Article nostalgie aujourd’hui. Il y a maintenant 8 ans jour pour jour, Snoop Dogg sortait le clip de « Sensual Seduction » sur Youtube. Bien qu’elle soit sortie en 2007, c’est sur Youtube que je l’ai découverte. Dès le premier visionnage et la première écoute de ce son, autant vous dire que ça a été le coup de foudre entre lui et moi. Ce titre a été le début de mon histoire d’amour avec Snoop Dogg.

Pas besoin, je pense, de faire une longue biographie : tout le monde connaît Snoop Dogg. Il fait ses débuts sous le pseudonyme de Snoop Doggy Dogg aux côtés de Dr. Dre et sort son premier album, DoggyStyle en 1993. Il sort son quinzième album, Neva Left, en mai dernier (qui, en passant, est génial).
Concernant « Sensual Seduction », c’est le premier single de son neuvième album Ego Trippin’ et pour moi, c’est un véritable bijou.

« So I approached the chick with the real pretty face
Nice curves although with a little bitty waist
I whispered in her ear, « Lil’ mama, what you drink? »

Quand j’ai vu ce clip pour la première fois, c’est le côté groovy et l’ambiance seventies qui m’a marqué. À  8 ans je ne connaissais pas les paroles donc je ne savais évidemment pas de quoi il parlait mais maintenant tout est clair : Snoop Dogg parle d’une femme et du plaisir qu’elle éprouve avec lui.
Accompagné de son piano vocodeur et habillé de son beau costume blanc, Snoop Dogg apparaît tel une divinité dans un nuage de fumé. Une partie chant autotunée et une partie rap, un décor de fond vert : le tout est un condensé de folie old school digne des années 70-80.
Un titre qui a contribué à ma passion pour la musique. Il a stimulé ma curiosité et m’a permis de découvrir le rap West Coast et également le genre musical dans son ensemble. Grâce à ce réel intérêt que j’ai eu pour la musique, j’ai pu découvrir de nouveaux genres tels que le hip hop, le soul ou le funk, que j’associe à un artiste que j’apprécie énormément à savoir le Roi de la Funk, Prince. Je l’ai compris bien plus tard, mais il est la véritable influence du clip : chemise à jabot, femmes dénudées, c’est un total remake du monde excentrique de Prince.

Il est mon rappeur favori et Sensual Seduction ma chanson préférée, merci Snoop Dogg.
« Well, hip-hop is what makes the world go around. »

THE GET DOWN : Plongeon dans les racines du Hip Hop

DISCLAIMER : cet article peut contenir des spoilers.

Une série fraîche et originale qui modernise le genre musical. The Get Down est une vraie pépite télévisuelle. Diffusée sur Netflix depuis août 2016 , la saga de Baz Luhrmann retrace la naissance de Hip Hop dans les années 1970, en plein cœur des quartiers défavorisés du Bronx.

Pour les fans de Hip-Hop, des années 70 et même de Disco, cette série saura amplement vous satisfaire. Alors que la saison 1 vient de se terminer, je suis déjà impatiente de découvrir la suite. À chaque épisode, les férus de musique reconnaîtront les vrais beats de l’époque et seront forcément tentés de bouger leur corps (j’ai moi-même dansé à chaque épisode). Vos oreilles vous remercieront d’avoir regardé cette série : un réel plaisir auditif les attend.
La saison se compose de deux parties : la 1 et la 2 en toute logique. Tout au long des épisodes, on suit le parcours d’Ezekiel (Justice Smith) et de Mylene (Herizen Guardiola) qui ont chacun un but précis : le premier veut devenir rappeur et la seconde, grande chanteuse de Disco. Accompagnés de leurs amis, ils vont tenter d’accomplir leur rêve qui, pour des habitants du Bronx, s’avère être une tâche compliquée.
Racontée comme ça, l’histoire n’a pas l’air fantastique mais au contraire, dans les années 70, le Bronx est un quartier difficile qui a du faire face à de nombreux évènements. On en oublie pas le sujet principal de la série qui est la naissance du Hip Hop mais elle fait revivre également l’histoire de la ville de New York et de l’évolution des habitants du Bronx. Les personnages sont donc confrontés à leurs problèmes personnels qui les empêchent de poursuivre leur rêve, mais également aux problèmes liés à leur quartier. On peut notamment voir dans les épisodes, le fameux black-out de 1977, la forte canicule et les nombreuses émeutes, qui étaient le quotidien du Bronx à l’époque : tous ces évènements ont contribué à la naissance du Hip Hop.

En ce qui concerne la musique, nous avons bien entendu la présence de Grand Master Flash, l’un des pionniers du Hip Hop. Impossible de retracer la naissance de ce genre sans parler de lui. Niveau Disco, Donna Summer et Misty Holloway sont les idoles de Mylene et également de tout le Bronx car à cette période, c’est le Disco qui mène encore la danse.

En plus de cette association de personnes et d’évènements historiques au scénario, nous vivons l’évolution des personnages au fur et à mesure que le hip hop évolue lui aussi. Cette série ne s’emmêle pas du tout les pinceaux. Chaque personnage possède sa propre histoire et sa propre évolution, aucun n’est laissé à l’abandon. On découvre au fur et à mesure la personnalité de chacun sans aucune distinction. Ezekiel est un « cliché » de l’époque : orphelin d’origine portoricaine, il vit avec sa tante. Il est un très bon élève et souhaite aller à l’université, une chose presque impossible quand on vient du Bronx. Il ne baisse pas les bras mais son avenir n’est plus certain quand il rencontre Shaolin Fantastic (Shameik Moore) qui va lui ouvrir les portes du hip-hop. Mylene est, quant à elle, issue d’une famille très religieuse avec un père détenant une église. Il ne voit malheureusement pas le rêve de sa fille d’un bon œil. Dans cette première partie, ils se cherchent tous plus ou moins. Ils essaient de se découvrir en faisant leurs propres choix, en voyant si ce sont les bons ou les mauvais. Ils apprennent de leurs erreurs comme des adolescents normaux et essaient en même temps de changer le monde à l’aide de la musique. De côté de celle-ci, c’est Grand Master Flash qui va apprendre à Ezekiel et ses amis les bases du mixage. Grâce à lui, les Get Down Brothers sont prêts pour révolutionner la musique avec un nouveau mouvement. Les sons utilisés sont géniaux et la mise en scène de leurs shows est digne d’un vrai concert de rap : l’ambiance nous donne envie de remonter le temps pour rejoindre les années 1970 et assister à ce magnifique spectacle.
Une première partie à tomber qui introduit la série à merveille et qui nous rend impatient de découvrir la fin de la saison.

Une suite bâclé ?

Entre la partie 1 et la partie 2, les personnages comprennent réellement ce qu’ils veulent faire de leur vie. Ils commencent à se libérer et à fuir les personnes qui essaient de les rendre différents de ce qu’ils sont réellement. Si certains personnages comme Mylene arrivent à atteindre leur rêve, d’autres feront les mauvais choix et se dirigeront tout droit vers le côté sombre du Bronx.
Malheureusement, la suite de la saison possède un point faible qui réside, à mon avis, au niveau du scénario. Les choses se sont accélérées trop rapidement et on a souvent du mal à suivre. On aurait aussi bien aimé avoir plus de détails sur certains points de l’histoire. Heureusement, la musique est toujours autant présente et nous permet d’oublier ses quelques lacunes au niveau de la scénarisation.
Même si je suis toujours autant enthousiaste devant les épisodes, cette fin de saison m’a paru bâclé face au début génial qu’on nous a offert.

J’ai apprécié cette série de A à Z malgré le petit côté négatif observé sur la partie 2. Je suis dingue de musiques old school et avec The Get Down, je suis bien servie. Vous pouvez écouter toutes les chansons présentes dans la saison en intégralité ici et ici. Ne me remerciez pas, je sais que vous allez directement les mettre sur votre portable…

Je vous recommande donc cette série à 100% ! Fraîche, cool et funky, vous ne serez absolument pas déçu, en particulier si vous raffolez de Hip Hop et de Disco.

 

 

♪ Mabel ft. Kojo Funds – Finders Keepers


Je suis plutôt du genre à facilement me déconcentrer quand je travaille. Une petite pause sur Youtube et le tour est joué. Il y a quelques jours, pendant ma « pause », mes recommandations Youtube m’ont gâté.
Elle s’appelle Mabel, elle a 20 ans et débute dans le monde de la musique. Elle a sorti son premier single en 2015 et se fait connaître peu à peu sur la toile.

Mabel McVey suit les pas de ses parents. Fille de Neneh Cherry, chanteuse des années 90 et de Cameron McVey, producteur de Massive Attack, elle a grandi avec la musique. Son premier single « Know Me Better », sorti en 2015 signe le début de sa carrière. Elle enchaîne avec « My Boy My Town » et « Thinking Of You », deux musiques toujours dans la même tonalité hip hop. Le 9 mars 2017, elle sort « Finders Keepers ».

« Put your arms all around it
Take it now that you’ve found it
It don’t need to be no deeper
It’s finders keepers »

En featuring avec Kojo Funds, Mabel affirme de plus en plus son style musicale. Une touche de R&B, et une pincée de modernité et hop, ça donne une instru posée mais qui donne quand même envie de bouger son corps : tout ce que j’aime. Ce featuring est génial: Mabel possède une voix magnifique. Un croisement entre le grave et l’aigu, un bonheur pour nos oreilles. Malheureusement, aucun signe d’un album pour le moment.
Update : le 17 août, Mabel sort enfin le clip de son single. Une ambiance boîte de nuit en slow motion qui nous fait redécouvrir la musique 5 mois après.

Nouvelle dans le milieu, Mabel McVey se forme petit à petit une communauté de fans au fur et à mesure que son talent grandit.