Depuis New-York, lieu de son confinement, Amber Mark balance un rap entraînant et porteur d’un message qui dénonce les hommes relous en boîte en nuit.
Confinée dans son appartement à New-York, Amber Mark se défoule en musique. Pour la chanteuse américaine, être enfermée chez elle ne la prive pas de ses moyens. Au contraire, le confinement la stimule, l’inspire. « 1894 », son nouveau titre sorti ce mercredi en est la preuve.
Au début du mois de mars, elle annonce une série de morceaux, COVERED-19, mixés et enregistrés chez elle. Une série introduite par un cover d’un titre de Nirvana : « Heart-Shaped Box ». Une sublime version où le Rock a laissé place au R&B. S’ensuit « Waiting », un doux chant dédié à toutes les personnes qui ressentent le manque de ceux qu’ils aiment durant ce confinement.
Un rap au nom de toutes les femmes
Cette fois-ci, Amber Mark s’essaie à un autre genre : le rap. Dans « 1894 », elle revient sur un moment que la majorité des femmes ont probablement vécu. « Vous connaissez ce moment où tu danses en boîte avec des copines et qu’un mec arrive pour tenter quelque chose et qu’il ruine la vibe ? Dit-elle. Eh bien, j’étais un peu éméchée et j’ai écrit une chanson sur ce sentiment. »
Sur une prod. entraînante menée par un beat qui se répète tout au long du morceau, Amber Mark parle au nom de toutes les femmes : « I’ma flex on the floor. That don’t mean I’m askin’ for it », scande-t-elle. Un message qu’elle fait passer dans un hymne puissant, accompagnée d’un visuel fait maison. Accompagnée de ses deux copines de confinement, elle danse et s’amuse devant un rideau bleu, en guise de décor.
Ce morceau aura prouvé sa capacité à alterner les genres, comme évoquée dans un précédent article. On attend le prochain morceau avec impatience.
Un an après UMLA, Alpha Wann confirme de nouveau son statut de rappeur incroyable avec un nouveau freestyle : « Pistolet Rose 2 »
Avec Une main lave l’autre, Alpha Wann nous a offert un premier album technique et prodigieux. Un an après, il est de retour pour « faire baisser la courbe » du taux de nullité. Cette nuit, le Phaal a dévoilé un court projet de freestyles. On retrouve « Pistolet Rose », sorti l’année précédente pour accompagner UMLA, et « Playoffs », une ancienne performance du Don datant de 2015 mais qui n’a pris aucune ride. Mais Alpha Wann n’allait pas réapparaître sans nous offrir un titre inédit. Ainsi, il dévoile « Pistolet Rose 2 », un freestyle brûlant sur une prod. absolument divine signée JayJay.
Une véritable déflagration
« J’suis né, j’étais un négro, pour eux, j’ai commis l’pire délit »
Les premières secondes du morceau sont bercées par des sonorités orientales. La pression monte doucement. Puis la voix d’Alpha Wann s’élève, accompagnée d’un beat hip-hop renversant. Pressé par le temps (le titre dure seulement 1 minute 37), le rappeur déverse une impressionnante déflagration. Une performance tout en technicité, comme il sait très bien le faire. Mais alors que les punchlines fusent et que la prod. nous emporte, le morceau s’achève. Il ne nous reste plus qu’une solution : spammer le bouton Play.
Il y a deux ans, il nous offrait le magnifique Flower Boy. Aujourd’hui, Tyler, The Creator est de retour avec un projet encore plus ambitieux. Avec IGOR, le rappeur casse les codes et nous propose un album aussi déconcertant que fascinant.
Tout droit sorti de l’imagination de Tyler, The Creator, IGOR est né le 17 mai dernier. Pour son sixième album, le rappeur californien se glisse de nouveau dans la peau d’un alter ego. Une perruque blonde, une paire de lunettes de soleil et des costumes aux couleurs vives : voilà les principales caractéristiques d’IGOR, un personnage qui se veut unique en son genre, tout comme l’album qui porte son nom.
La machine créative qu’est Tyler, The Creator est aux commandes de l’entièreté de l’opus. De l’écriture des paroles à la production musicale, IGOR est le fruit d’un cerveau en ébullition. Il décontenance tout en enivrant.
« Ne vous attendez pas à un album de rap »
Dès le début, le rappeur nous prévient : « Ce n’est pas BASTARD. Ce n’est pas GOBLIN. Ce n’est pas WOLF. (…) C’est IGOR. » Une annonce plus que préventive à l’égard de son public qui a l’habitude d’entendre un certain registre chez l’artiste. Un rap agressif et tenace qui marque l’esprit grâce à son unique timbre de voix rauque, reconnaissable entre mille. Il poursuit : « Ne vous attendez pas à un album de rap ». Déjà avec Flower Boy, son dernier album, Tyler, The Creator a démontré qu’il était en pleine mouvance musicale. Avec des productions plus douces et une voix extrêmement trafiquée sur certains morceaux, il a surpris son audience dans le bon sens du terme.
Après plus de deux ans de travail, IGOR est le parfait cocktail entre le Tyler de Flower Boy et celui de ses précédents opus. Ainsi, ce nouvel album est un véritable feu d’artifice d’extravagance et de maturité. Tyler Okonma de son vrai nom dévoile enfin qui il est réellement à travers sa musique. Il oscille entre le chant et le rap, entre la hargne et la douceur pour nous raconter une histoire. Celle d’IGOR.
L’histoire d’IGOR
À travers l’écoute des douze morceaux, nous plongeons dans l’univers compliqué que sont les relations amoureuses. En particulier celle de ce cher IGOR. « Don’t leave it’s my fault », déplore-t-il sur « EARFQUAKE ». Visiblement entiché de cette mystérieuse personne, IGOR tente désespérément de la retenir en dévoilant ses sentiments les plus profonds. Ainsi, il se débarrasse de ses émotions, un poids qui l’empêchait, jusque-là, d’avancer. Mais comme se mettre à nu n’est pas dans les habitudes de Tyler, The Creator, son personnage se retrouve alors fortement désemparé. Ainsi, dans « I THINK », il réalise ce qu’est véritablement l’amour : « I think I’ve fallen in love ».
De ce constat, le rappeur californien est confronté par toutes les étapes de la rupture amoureuse. Après la phase du désespoir, prêt à tout pour reconquérir son amoureux(se), c’est la folie qui l’emporte dans « NEW MAGIC WAND » où des pensées meurtrières lui traversent l’esprit.
Ces dernières disparaissent aussi rapidement qu’elles sont apparues. Tyler constate dans le huitième morceau de l’album, « PUPPET », qu’il est totalement sous l’emprise de cette personne. Il dépeint les points négatifs et positifs de sa relation jusqu’à se rendre compte de la toxicité qui l’entoure. Alors qu’il semble être débarrassé de ses sentiments dans « I DON’T LOVE YOU ANYMORE », IGOR est en réalité fragilisé par cette rupture et prétend s’en être remis. Dans le douzième et dernier morceau de l’album, il tente tout de même de savoir si cette relation peut devenir amicale. Car en fin de compte, si Tyler, The Creator se dit ne plus être amoureux, il conclut son opus par un cri de rage qui étouffe sa dernière pensée, comme s’il tentait de la dissimuler : « Can’t say goodbye ».
La confrontation de sonorités
Dans l’idée de recherche musicale, les sonorités des douze titres se confrontent les unes aux autres comme les sentiments du rappeur. Dès le premier morceau intitulé « IGOR’S THEME », Tyler, The Creator met l’accent sur l’oscillation des genres. D’une introduction bruyante et saisissante, les instruments se fondent entre eux pour laisser place au son harmonieux du piano. Un prélude qui présente parfaitement l’instabilité émotionnelle de l’album. À plusieurs reprises, les productions traduisent cette inconstance en alternant les tonalités agressives et mélodieuses. Ainsi, « GONE, GONE / THANK YOU » succède au très rude « WHAT’S GOOD ».
Une expérimentation musicale incroyablement maîtrisée qui permet de raconter l’aventure amoureuse d’IGOR aussi bien par le biais de l’écriture que par la musique.
Mais au fond, s’agit-il réellement de l’histoire d’IGOR ? N’est-ce pas plutôt l’histoire de Tyler, The Creator, conté par cet alter ego ? Dans le monde du rap, la vulnérabilité apparaît comme un défaut. Pourtant, c’est en dévoilant ce trait de caractère qu’un artiste semble déverser son art avec une réelle splendeur. IGOR en est la preuve. En mettant sa pudeur au placard, Tyler, The Creator a pu concentrer toutes ses émotions dans la création de ce bijou. Sans se soucier du public et de la case de rappeur dans laquelle il a été placé, l’artiste californien a lâché prise afin de concevoir un album qui est (enfin) digne de le représenter lui et sa créativité à sa juste valeur.
Un morceau divin et sensuel. « Situationship » est la nouvelle pépite de la Suédoise Snoh Aalegra, extrait de son prochain album intitulé – Ugh, those feels again.
Dès que les premières notes retentissent, « Situationship » nous plonge dans un univers incroyablement sensuel. Ce morceau est signé Snoh Aalegra, une chanteuse suédoise qui a dans sa voix une chaleur aussi brûlante que son regard. Son timbre déclenche une vague de passion tandis que la musique intensifie l’atmosphère propice à la séduction.
Sur une merveilleuse production de P2J, Snoh Aalegra, désemparée, dévoile ses sentiments naissants envers une personne. Des sentiments qu’elle n’est malheureusement pas censée ressentir, ce qui rend la situation incommodante.
« So many times that I tried to get over you, no lie
The moment I met you‚ I knew I would let you down
And so many times you and I made love in my mind
Don’t wanna regret you‚ I can’t seem to forget you now »
« Situationship » est une chanson particulièrement envoûtante et Snoh Aalegra se trouve être la plus belle découverte que j’ai pu faire cet été. Son univers musical est en symbiose avec le mien. Les sonorités soul et R&B de ses morceaux, sa voix douce et chaude à la fois, cette artiste suédoise représente tout ce que j’aime.
Une reconversion musicale
Mais Snoh Aalegra n’en est pas à ses débuts dans la musique. Elle se fait connaître en 2010 sous le nom de Sheri avec un premier album intitulé First Sign. Un album pop cliché qui ne marque pas l’esprit. À l’instar de Cleo Sol, la Suédoise se cherche musicalement. Quatre ans plus tard, elle se fait appeler Snoh Aalegra et effectue une véritable reconversion avec un EP, There Will Be Sunshine. Une mouvance qui se poursuit avec Don’t Explain, un deuxième projet et qui se confirme avec un album, Feels. Ainsi, elle implante son style dans le milieu de la soul et du R&B, avec cette idée d’expérimentation du genre, le tout en introduisant des sonorités old school.
Le 16 août prochain, la chanteuse d’origine perse sortira son deuxième album, – Ugh, those feels again. Depuis le mois de février, quatre singles ont déjà été dévoilés, dont « Situationship ». Dans la continuité de Feels, ce nouvel opus s’annonce encore plus épuré que ce dernier. Snoh Aalegra semble avoir trouvé sa voie ainsi que son style musical. C’est en tout cas ce que présagent les premiers extraits.
Sur une superbe production signée Free Nationals, la voix de Mac Miller retentit au côté de celle Kali Uchis pour une magnifique chanson d’amour.
En août 2018, Mac Miller sortait son Swimming, son cinquième album. Un projet sombre et malheureusement autobiographique qui montre le rappeur sous son plus mauvais jour. Entre drogue, alcool et rupture amoureuse, Mac Miller tentait désespéramment de combattre ses démons. Mais un mois plus tard, le rappeur décède prématurément à l’âge de 26 ans. Depuis, bon nombre d’entre nous espèrent entendre sa voix dans des morceaux posthumes. Car le rappeur s’en est allé en laissant derrière lui une caisse remplie de chansons qui n’ont pas encore vu le jour.
Neuf mois plus tard, un nouveau morceau est enfin sorti. Enregistré il a plusieurs années de cela, le groupe d’Anderson .Paak, Free Nationals a réuni Mac Miller et la belle colombienne Kali Uchis sur « Time ». Il s’agit du second single de leur futur album. Il succède à « Beauty & Essex » en featuring avec Daniel Caesar et Unknown Mortal Orchestra. Et pour célébrer l’arrivée du mois d’août, un clip a été dévoilé.
Une ambiance estivale
Avec sa production groovy et raffinée, le groupe Free Nationals nous emporte aisément dans leur univers ultra jazzy. La délicate voix de Kali Uchis résonne dans nos oreilles comme un véritable chant de sirènes. Plus tard, elle est rejointe par Mac Miller et son flow reconnaissable entre mille. Les deux artistes sont visiblement amoureux mais la jeune femme ressent le besoin de s’éloigner.
« I gotta take some time to grow
But I don’t wanna let you go
How did we get too comfortable?
I gotta take some time to grow
But without you, I’m miserable »
Ces merveilleuses mélodies aux teintes estivales ont été imagés par BABEKÜHL pour un visuel animé en 2D. Ainsi, des dessins simples et colorés viennent raconter l’histoire d’amour chantée par Kali Uchis et Mac Miller.
Photo : Kali Uchis et Mac Miller avec le groupe Phony Ppl
Cleo Sol dévoile « Sweet Blue », le deuxième single de son premier projet. Un morceau aussi envoûtant que le précédent, qui promet un album terriblement savoureux.
Rien de mieux qu’une nouvelle chanson de Cleo Sol pour égayer son week-end. Trois mois après la sortie de l’envoûtant « One » issu de son premier album à venir, la chanteuse londonienne et son succulent timbre de voix est de retour. En début d’année, Cleo Sol a dévoilé deux morceaux inédits en version live : « I’m Still Young » et « Sweet Blue ». C’est ce dernier que l’Anglaise a décidé de nous faire découvrir, accompagné de son clip.
Une douceur vocale
La délicate voix de Cleo Sol ouvre le bal, escortée par une mélodie au piano. Toujours dans la lignée de son univers musical, « Sweet Blue » est un mélange parfait de soul et de R&B. Une chanson d’amour apaisante et positive qui enchante nos tympans grâce à la douceur vocale indescriptible de la chanteuse. Un grand bravo (et merci) à Inflo, son producteur qui est à l’origine de ce morceau mais également de la production de « One » et de son premier EP, Winter Songs.
« My mother told me what to do without her, saying
Better to smile than let it get you down
Darling, Darling please keep your head up to the sky
It’s beautiful outside
And the sky just seems so blue »
Le clip, réalisé par Jeremy Ngatho Cole et Marco Grey, met en scène Cleo Sol dans un appartement à la décoration rétro. Sous la forme d’un plan-séquence, la jolie Anglaise vêtue d’un élégant kimono bleu effectue quelques pas de danse, arborant un sourire des plus charmants. Avec ce sensationnel deuxième extrait, le premier album de Cleo Sol, toujours sans nom, s’annonce plus que merveilleux.
Le 7 mai, Ari Lennox a sorti Shea Butter Baby, son tout premier album. La protégée de J. Cole se dévoile avec sincérité et émotion sur des morceaux teintés par des influences jazz, soul et R&B.
Une voix envoûtante et une mélodie délectable. En juin 2018, je découvre pour la première fois Ari Lennox et son tout nouveau morceau « Whipped Cream ». Sous l’aile de J. Cole, elle prépare à ce moment-là son premier album. À l’écoute de ce titre aux sonorités neo soul, je n’avais évidemment qu’une hâte : découvrir l’univers d’Ari Lennox.
Après avoir parsemé l’année de plusieurs singles promotionnels comme « Grampa » ou « Pedigree », la chanteuse de 28 ans a enfin annoncé la sortie de son album Shea Butter Baby, du même nom que le deuxième single de ce dernier en featuring avec J. Cole. Intense, sensuel et toujours ce timbre de voix aussi envoûtant, ce titre me conforte dans l’idée que ce projet sera merveilleux.
Une semaine avant sa sortie, un troisième et dernier single voit le jour. « Up Late » et son ambiance incroyablement épicurienne racontent la nuit que la chanteuse partage avec un homme. Un titre qui donne le ton à l’album : Shea Butter Baby est une porte ouverte sur l’intimité d’Ari Lennox.
Une femme sexy
En naviguant entre les mélodies lascives et raffinées, l’artiste américaine présente différentes thématiques liées à l’amour mais pas que. C’est sur une magnifique introduction jazzy rythmée par une harpe et une trompette que débute l’album. « Chicago Boy » nous immisce dans les désirs de la chanteuse. Elle décrit sa rencontre avec un homme et l’attirance qu’il lui produit. Une voix de petite fille surgit dans l’outro et nous prévient de la tournure que les choses vont prendre : « It’s about to get so fuckin’ freaky ». Et elle a bien raison puisque dans « Broke », Ari Lennox est « on fire » et aborde son désir sexuel sans complexe. Une manière de briser le tabou autour de la sexualité féminine.
Alors qu’elle encense les joies de vivre indépendamment dans « New Apartment », Ari Lennox n’est pas heureuse pour autant. La voix de la jeune fille revient à la fin du morceau pour souligner qu’en réalité, la solitude ne l’enchante pas : « And then I realized, oh my god, I need people ».
Une femme vulnérable
Avec une honnêteté implacable, Ari Lennox se dévoile en femme vulnérable sur « I Been ». Elle tente d’oublier son ancien compagnon en passant par la drogue, l’alcool ou bien les applications de rencontre comme Tinder. Son désespoir se fait ressentir par l’intonation de sa voix quand elle clame « And I try, and I try, and I try, and I try, I try ». L’outro est de nouveau un moyen pour la chanteuse de faire passer un message. Ce besoin constant d’être avec quelqu’un n’est pas toujours la solution : « You may never get married again, you may never find the love of your life again, but, hey, that’s life. And please don’t be in a situation where that person’s tearing you down mentally, emotionally, physically, y-we’ve heard it a million times ».
« I’ve been thinkin’ this, thinkin’ of some kids
How I’m agin’, degradin’ when I give it like this
I’ve been cryin’ at night, holdin’ bullet tight
Hopin’ I meet someone different, but it’s true that I don’t »
À 28 ans, la chanteuse voit le temps passer et se questionne sur sa condition de femme. C’est justement le sujet qu’elle aborde dans « Whipped Cream ». Trouvera-t-elle encore l’amour ? Pourra-t-elle avoir des enfants ? Tant d’interrogations que la jeune femme affronte par le biais de la musique.
Avec Shea Butter Baby, Ari Lennox se dévoile entièrement, d’abord en tant que femme sexy, puis fragilisée par la perte de l’amour. Une vulnérabilité qui fait de cet album un projet honnête et puissant. Sur des mélodies teintées par les influences jazz, soul et R&B, la chanteuse à la voix captivante se présente sous tous les angles et révèle tout simplement ce que c’est d’être une femme.
Quelques mois après la sortie de son premier EP, Kaiit dévoile enfin un nouveau single. « Miss Shiney » est un morceau exaltant qui rappelle à la jeune australienne de lui éviter de trop s’égarer.
Une musique qui nous rassemble et qui nous représente. Telle est l’initiative de Kaiit, une artiste australienne d’à peine 20 ans. En 2018, elle sort son premier EP, Live From Her Room. En cinq titres et à l’aide de son magnifique grain de voix soul, elle chante des passages de sa vie, le tout en délivrant un merveilleux message d’amour de soi. Une conversation entre copines, le processus pour se remettre d’une rupture, des moments pourtant ordinaires mais qui font la particularité de la musique de Kaiit : la majorité d’entre nous peut s’y identifier.
Huit mois plus tard, Kaiit est de retour avec « Miss Shiney », son premier single de l’année 2019.
« My overthinking will be the death of me »
Kaiit cultive son style musical. À l’instar de son EP, « Miss Shiney » explore différentes facettes du R&B et de la soul old school et puise principalement son inspiration chez Erykah Badu. Cette dernière exerce une grande influence dans la musique de la jeune native de Melbourne.
« And my overthinking will be the death of me
And my pointless stressing will be the remedy
For my motivation that I feel I need »
Un morceau stimulant qui s’inscrit dans la lignée de l’univers de Kaiit. « Ces sons et mots que j’ai choisis sont des rappels à écouter quand je m’auto-sabotage » avoue-t-elle. Ainsi, à travers les paroles de « Miss Shiney », la chanteuse exprime son ressenti face à ses périodes de doute où ses pensées et son stress l’empêchent d’avancer. Une situation à laquelle nous pouvons tous faire face. « Miss Shiney » est donc le remède idéal pour se remettre dans le droit chemin.