Depuis New-York, lieu de son confinement, Amber Mark balance un rap entraînant et porteur d’un message qui dénonce les hommes relous en boîte en nuit.
Confinée dans son appartement à New-York, Amber Mark se défoule en musique. Pour la chanteuse américaine, être enfermée chez elle ne la prive pas de ses moyens. Au contraire, le confinement la stimule, l’inspire. « 1894 », son nouveau titre sorti ce mercredi en est la preuve.
Au début du mois de mars, elle annonce une série de morceaux, COVERED-19, mixés et enregistrés chez elle. Une série introduite par un cover d’un titre de Nirvana : « Heart-Shaped Box ». Une sublime version où le Rock a laissé place au R&B. S’ensuit « Waiting », un doux chant dédié à toutes les personnes qui ressentent le manque de ceux qu’ils aiment durant ce confinement.
Un rap au nom de toutes les femmes
Cette fois-ci, Amber Mark s’essaie à un autre genre : le rap. Dans « 1894 », elle revient sur un moment que la majorité des femmes ont probablement vécu. « Vous connaissez ce moment où tu danses en boîte avec des copines et qu’un mec arrive pour tenter quelque chose et qu’il ruine la vibe ? Dit-elle. Eh bien, j’étais un peu éméchée et j’ai écrit une chanson sur ce sentiment. »
Sur une prod. entraînante menée par un beat qui se répète tout au long du morceau, Amber Mark parle au nom de toutes les femmes : « I’ma flex on the floor. That don’t mean I’m askin’ for it », scande-t-elle. Un message qu’elle fait passer dans un hymne puissant, accompagnée d’un visuel fait maison. Accompagnée de ses deux copines de confinement, elle danse et s’amuse devant un rideau bleu, en guise de décor.
Ce morceau aura prouvé sa capacité à alterner les genres, comme évoquée dans un précédent article. On attend le prochain morceau avec impatience.