Amber Mark ressuscite le R’n’B old school avec « Mixer »

En puisant son inspiration dans les sonorités old school, Amber Mark dévoile « Mixer », un nouveau single dynamique et incroyablement enivrant.

Brisée par la mort de sa mère, Amber Mark se réfugie dans la musique. Elle écrit sa tristesse et sa colère dans ses chansons et à l’aide de sa voix grave et majestueuse, la jeune chanteuse américaine extériorise ses émotions dans 3:33am, un EP transcendant sorti le 12 mai 2017.
Amber Mark fait ainsi ses premiers pas dans la musique en dévoilant un premier projet lourd de sens. Et pour rendre hommage à sa mère de la plus belle des façons, elle mélange les différentes cultures découvertes lors de ses voyages avec elle et sa famille. De l’Allemagne à l’Inde, en passant par le Brésil, les mélodies de 3:33am retracent leur périple.

Un an après, la chanteuse de 25 ans revient avec Conexão. Un projet qui se veut beaucoup plus chaleureux, notamment de par son titre qui signifie « Connexion » en Portugais. Conexão incarne « l’idée de se reconnecter au monde » avoue-t-elle dans une interview donnée à Konbini. Un nouvel hommage à sa mère, en souvenir de leur dernier voyage au Brésil que l’on ressent à travers le rythme de la bossa nova présent tout au long du projet.

Un hommage au R&B d’autrefois

Aujourd’hui, Amber Mark vit à New York. Comme pour ses titres précédents, elle s’imprègne de la culture de cette grande ville pour sa musique. L’influence se ressent d’abord dans « Put You On », sorti fin 2018, puis dans son premier morceau de l’année. Avec « Mixer », Amber Mark nous embarque dans le New York glamour et rétro des années 70.

« Tell me something, do I make you feel the way that I do?
I been uptight, you got me right, I’m back into my groove
Keep me bumpin’, give me something that I could get used to
I’m a fire, gotta keep me lit all night, all night, they say »

Une mélodie funky teintée par le groove saisissant de la chanteuse. « Mixer » s’inspire de la vieille école du R&B et bercé par la voix d’Amber Mark, il remet ces sonorités au goût du jour pour mon plus grand bonheur.

Crédit photo : © Rachel Cabitt

Quand Kali Uchis reprend « Venus As A Boy » de Björk

Un défi difficile mais relevé avec succès. Pour la radio Triple J, Kali Uchis a repris « Venus As A Boy », titre phare de la chanteuse islandaise Björk.

Ceux qui me connaissent le savent, je voue une admiration sans borne à Kali Uchis. De « Never Be Yours » à « After The Storm », je consomme sa musique sans aucune limite et éprouve toujours autant de plaisir à réécouter le moindre de ses morceaux.

Il y a presque un an maintenant, Kali nous présentait Isolation, son tout premier album. Un merveilleux petit bijou. Entre-temps, la chanteuse colombienne n’a sorti aucun nouveau morceau, nous laissant le temps d’apprécier le projet. Alors que je commençais à m’impatienter, Kali Uchis s’est rendue dans les studios de la radio australienne Triple J en début d’année. Elle nous a ainsi offert une magnifique prestation de son titre « Just A Stranger ». Mais pas seulement.

Une incroyable reprise de Björk

Björk est une grande chanteuse islandaise. Connue pour son authenticité et son avant-gardisme, rares sont les artistes à prendre le risque de reprendre son répertoire. Une excursion épineuse attend ceux qui oseraient s’aventurer dans le monde de Björk. Rien de bien impressionnant pour Kali Uchis qui plonge les yeux fermés dans cet univers en reprenant « Venus As A Boy ».
La Colombienne s’approprie le morceau avec une facilitée déconcertante, surtout quand on sait à quoi ressemble la véritable version. Tout en restant fidèle à la chanson, Kali Uchis use de son majestueux timbre de voix pour rendre hommage à Björk de la plus belle des façons.

Crédit photo : © Prince Chenoa and Jacob Dekat

L’envoûtante Cleo Sol dévoile « One », son premier single

Après avoir sorti un brillant premier EP, Cleo Sol se lance à présent dans la réalisation d’un album. Histoire de nous donner un avant-goût, la chanteuse nous présente « One », un délicieux premier single. 

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La première fois que j’ai entendu la voix de Cleo Sol, c’était sur « Selfish » de Little Simz. Son timbre délicat donne au morceau une atmosphère particulièrement chaleureuse, qu’il n’aurait pas eue sans la présence de la chanteuse londonienne.

En solo, Cleo Sol possède une véritable identité musicale. Un mélange de soul et de R&B, le tout, saupoudré de jazz. Je vous entends déjà me dire que la plupart des chanteuses d’aujourd’hui appartiennent à ce style. Mais Cleo Sol a ce petit quelque chose en plus qui fait qu’elle se démarque des autres. Avec son premier EP Winters Songs sorti en mars 2018, la chanteuse modernise le style soul des années 70 et remet ainsi les sonorités de l’époque au goût du jour. Impossible donc de la comparer à Jorja Smith comme à n’importe qui d’autre. Si ce n’est qu’elle goûtera probablement au même succès que sa consoeur de Walsall.

Pour cette nouvelle année, Cleo Sol prépare la sortie de son tout premier album. D’abord en sortant « I’m Still Young » et « Sweet Blue », deux nouveaux morceaux en version live, puis ensuite en dévoilant un magnifique premier single, « One », accompagné de son clip tout aussi renversant.

Un morceau merveilleux

Cela faisait longtemps que je n’avais pas entendu quelque chose d’aussi somptueux. « One » débute doucement avec la voix de Cleo Sol sur un fond de piano. Puis quand la mélodie se lance enfin, c’est une véritable féerie qui démarre, chaperonné par un texte simple et poétique.

« Just know that you are on your own
But it’s okay cause we are one »

Le clip réalisé par Inflo et Charlie Di Placido toute en sobriété, rend parfaitement hommage à la musique. Avec cette chorégraphie presque majestueuse, Cleo Sol nous emporte dans la magie de son univers. Un univers où tout le monde ne fait qu’un.

« Feels », le séduisant nouveau single de Shay Lia

© earrrrly

Après avoir parsemé 2018 avec de nouveaux singles, Shay Lia débute cette nouvelle année sur les chapeaux de roue avec « Feels », un morceau séduisant et captivant.

La première fois que j’ai entendu Shay Lia, c’était en 2016. Durant cette année, le producteur canadien KAYTRANADA a sorti son tout premier album, 99,9%. Dans « Leave Me Alone », l’avant-dernier morceau du projet, c’est la voix de Shay Lia qu’on peut percevoir. À ce moment-là, je ne la connaissais pas du tout. Bien trop occupée à apprécier les magnifiques productions de KAYTRANADA, je ne lui ai prêté aucune attention. Ce n’est que trois ans plus tard que cette jeune artiste de Djibouti va séduire mes tympans.

Encore une fois, je remercie mes recommandations Youtube de m’avoir fait découvrir « Feels », le nouveau single de Shay Lia, sorti le 18 janvier.

Un morceau intime

Sur une prod. intense et sensuelle signée Stwo, Shay Lia se confie dans ce morceau qu’elle décrit comme le plus intime, sur une dure période qu’elle a traversée l’an passé. Dans sa relation, ça n’allait plus et pour la chanteuse, c’était émotionnellement compliqué. Plus rien ne semblait avoir de sens dans son histoire et les mauvais souvenirs ont pris le dessus sur le reste.

« Do you know where did the tenderness go?
Oh no I can’t think straight anymore
Tonight I will make you forget it all
We both know it’s too many bad memories »

À l’aide de sa voix soyeuse mais puissante, Shay Lia fait le deuil de cette période en exprimant toutes ses émotions dans ce single. Mais comme RIMON, elle en ressort grandie puisque sur son Instagram, Shay Lia explique qu’elle se sent plus équilibrée et surtout plus confiante.

Après avoir découvert ce merveilleux morceau, je n’ai qu’une hâte : découvrir son tout premier projet, actuellement en préparation.

Crédit photo : © earrrrly

RIMON enchante les ondes avec « BBYGIRL FOCU$ »

© Elizabeth Wirija

Seulement dix mois après le lancement de sa carrière, la jeune Rimon dévoile BBYGIRL FOCU$, son premier EP. En 6 morceaux, elle navigue entre les émotions en se remémorant une ancienne histoire d’amour.

Cet été, alors que je cherchais à étoffer ma bibliothèque musicale, je suis tombée par hasard sur le clip de « Realize » d’une certaine Rimon, une artiste d’Amsterdam. Généralement, j’ai seulement besoin d’écouter les premières secondes d’un morceau pour savoir si je vais aimer ou pas. Vous l’avez probablement deviné : avec Rimon, ça a été un coup de coeur immédiat.

Sa carrière musicale débute à peine et pourtant, Rimon a rapidement su séduire les amateurs de R&B. Après l’ascension de Jorja Smith ou bien Mahalia, les talents européens sont de plus en plus pistés.
En rencontrant son producteur, Samuel Kareem, la jeune Érythréenne arrête l’école à 17 ans et se concentre sur sa musique. Son tout premier single « Grace » sort en janvier 2018 et captive l’attention de nombreux médias comme The FaderRimon enchaîne avec « Nighttime » en juin, puis « Realize » deux mois plus tard, la chanson qui me l’a fait découvrir.
Et alors que je venais de faire connaissance avec sa très mince discographie, la chanteuse d’Amsterdam a sorti en novembre son tout premier projet, BBYGIRL FOCU$.

Ascenseur émotionnel

De sa douce voix, Rimon sillonne entre les émotions et nous raconte une histoire en six morceaux. Son histoire. Celle d’un amour passionnel, qu’elle introduit avec « feel it », le premier titre de l’EP. Mais cette liaison n’est finalement peut-être pas la bonne. Dans « sugarcoated love », la jeune chanteuse dépeint une douce relation, « enduite de sucre », qui finira par lui faire « mal aux dents ». Et c’est chose faite dans le troisième morceau de l’EP, « dust » où l’on découvre une Rimon bouleversée et tourmentée par sa déception amoureuse jusqu’au titre suivant, « wherewasu ». Au cinquième titre « moved on », son amant tente de la reconquérir mais elle ne cède pas. Elle s’est relevée de cette douloureuse rupture et est passée à autre chose.
Le projet se clôt sur « focu$ », une hymne à la confiance en soi où Rimon revendique haut et fort sa détermination à penser à elle. Un peu comme Little Simz avec « Selfish »

 

« You don’t need no one
To comfort yourself, embrace yourself »

 

Avec BBYGIRL FOCU$, Rimon se présente brillamment au public. L’EP est construit sur la base d’une thématique : l’amour. De la passion à la déchirure, de la tristesse à la reprise de confiance en soi, la jeune Hollandaise parle au nom de nombreuses jeunes femmes en racontant son passé amoureux.
Son univers doux et puissant à la fois se fait ressentir dans ce projet que ce soit au niveau de la musique ou des paroles. Rimon est définitivement lancée dans l’arène. Ce premier EP lui présage un avenir prometteur.

crédit photo : © Elizabeth Wirija

Avec « Selfish », Little Simz signe un merveilleux début d’année

©TAMIYM

Après deux ans d’absence, Little Simz est de retour, les poches pleines de surprises. En plus d’avoir annoncé la sortie d’un nouvel album, la rappeuse a dévoilé un nouveau single : « Selfish ». Une véritable pépite en featuring avec la douce Cleo Sol.

2019 nous prévoit de belles surprises musicalement parlant. Le mois de janvier touche bientôt à sa fin et en ce début d’année, certains artistes ont déjà sorti le grand jeu.

Il y a quelques jours, c’est Little Simz qui a attiré mon attention. La rappeuse prépare actuellement son troisième album, GREY Area, 2 ans après la sortie de Stillness in Wonderland. Fin 2018, elle dévoilait à ses fans trois premiers singles déjà bien prometteurs. Avec « 101 FM », « Offence » et « Boss », c’est une Little Simz puissante et déterminée qu’on retrouvait. Mais c’était avant la sortie de son tout nouveau morceau.

Le 16 janvier, l’Anglaise de 28 ans s’est apaisée pour nous offrir le voluptueux « Selfish », en featuring avec l’élégante Cleo Sol.

La promotion du « self-love »

Dans un décor vintage et une ambiance tamisée, les deux artistes nous offrent une magnifique performance. Sur une prod. aussi groovy que mélodieuse, Cleo Sol ouvre le bal de sa voix douce et mielleuse. Elle est suivie de près par Little Simz, qui par son flow entraînant et son timbre chaud, contraste avec le couplet de la chanteuse. Une alliance entre deux univers bien distincts qui s’emboîtent parfaitement.

« You don’t have to prove you got it when you know it’s yours
I don’t wanna feel disloyal for wanting to do me »

« I’m so selfish » peut-on entendre raisonner en boucle dans notre tête après avoir écouter le refrain. Avec ce titre, Little Simz souligne l’importance de l’amour de soi, du « self-love ». Un beau message transmis à travers un bijou musical. Car oui, parfois ça fait du bien de penser à soi.

Crédit photo : © TAMIYM

UMLA : le génial premier album d’Alpha Wann

Après plus de 10 ans de carrière et trois EP en solo, Alpha Wann a enfin dévoilé UMLA (Une Main Lave l’Autre), son tout premier album. Et ça valait le coup d’attendre.

Auprès de son public et de ses amis, Alpha Wann est connu comme étant un grand technicien du rap. Cette réputation, il l’entretient depuis près de 10 ans maintenant. D’abord au côté de 1995 et de L’Entourage, son flow et son écriture soigneuse ne manquent pas d’impressionner. Mais de nature perfectionniste, Alpha ne s’arrête pas de travailler afin d’atteindre son seul et unique but : devenir un rappeur exceptionnel. Il débute alors sa carrière solo en 2014 avec un premier EP qui met tout le monde d’accord : Alph Lauren. Vient ensuite le volume 2 en 2016 puis le troisième et dernier volume en avril 2018. On est spectateur d’une vraie ascension musicale. Mais après quatre ans, les EP ne suffisent plus à nous rassasier.

Et alors que l’on commençait à s’impatienter, le rappeur s’est enfin senti prêt à passer le cap. Le 21 septembre, Alpha Wann nous a présenté son tout premier album : Une Main Lave l’Autre.

UMLA ou la concrétisation

Avec UMLA, Alpha Wann condense toutes ses années de travail dans les 17 titres de l’album. Parmi ces nombreux morceaux, le rappeur a invité 4 de ses confrères pour des featurings : Infinit’, Sneazzy, Doum’s, et OG L’Enf. Au niveau des prods, ce sont les noms de Hologram Lo’, VM The Don, Diabi et Seezy qui ressortent.

L’album débute sur le titre « Le Piège ». Entre technique, egotrip et punchlines, le morceau introduit parfaitement et réunit tous les points forts du rappeur afin de nous préparer à ce qui va suivre. « J’arrive en mode raptor » dit-il. Et il a bien raison puisque dans le deuxième morceau, « Starsky & Hutch », Alpha nous crache un « feu » renversant imbibé d’egotrip. Mais alors qu’il a fait de ce style sa marque de fabrique, pour UMLAle Phaal lève le voile sur des moments de sa vie. Le temps de trois morceaux, il met l’egotrip au placard et nous conquit aisément. Entre ses échecs amoureux dans « Pour Celles » et ses nombreux regrets dans « Fugees », on est loin du personnage confiant et avide de succès. Et quand on pensait qu’il nous en avait déjà beaucoup dit, le seizième et avant-dernier morceau nous met une claque.

« C’qui ne m’tue pas me rend plus fort et rend mes lyrics amers »

« Une Main Lave l’Autre », du même nom que l’album, est sans aucun doute mon morceau favori. Rempli de remords et d’amertume, Alpha Wann dépeint sa vie de sa naissance à aujourd’hui sur une magnifique prod. de Hologram Lo’. Il évoque notamment sa famille et la honte qu’il semble représenter pour elle. Mais comme il l’explique dans la citation plus-haut, tous ses regrets ont l’air d’avoir nourri son art.

Une Main Lave l’Autre signe une véritable consécration dans la carrière d’Alpha Wann. Que ce soit au niveau de la technique ou des lyrics, le rappeur a surpassé toutes nos attentes. Il a fait l’unanimité auprès du public et certains proposent déjà de l’élever au rang de » classique ». Si l’album reste une inévitable démonstration de ce qu’il sait faire de mieux, à savoir le kickage, il réussit à oublier l’egotrip et ose se confier dans trois magnifiques morceaux. Avec UMLA, Alpha Wann démontre qu’il a déjà atteint son but : il est bel et bien un rappeur exceptionnel.

Gucci Mane réunit Bruno Mars et Kodak Black dans « Wake Up In The Sky »

Pour célébrer la rentrée comme elle se doit, Gucci Mane n’a pas fait les choses à moitié. En s’associant à Bruno Mars et Kodak Black, il fait sensation avec le titre « Wake Up In The Sky ».

Après une retraite de trois mois, me voilà de retour devant mon clavier d’ordinateur. Certaines circonstances ont fait que j’ai perdu l’appétit d’écrire. Alors que j’essayais tant bien que mal d’être à jour sur toutes les nouveautés musicales de l’été, j’ai tout simplement décidé de passer mes vacances sans me prendre la tête. Arrivée au mois de septembre, écrire commençait à me manquer. Avec mon répertoire de « musiques à découvrir » qui débordait, j’étais à 99% sûre de trouver une idée d’article. Malheureusement, rien ne m’a transcendé… jusqu’au jour où Gucci Mane, Bruno Mars et Kodak Black ont décidé de sortir un morceau.

Une collaboration réussite

« Wake Up In The Sky » est une ode au vice et au plaisir. Le trio parle drogue, alcool et autres réjouissances. Pour ouvrir le bal, rien de mieux que la séduisante voix de Bruno Mars avec un refrain plus qu’explicite.

« I drink ’til I’m drunk, smoke ’til I’m high
Castle on the hill, wake up in the sky
You can’t tell me I ain’t fly »

Entièrement produit par ce dernier, tout a été pensé afin de goûter à une sensation des plus enivrantes. Sur cette mélodie délicate et rythmée à la fois, la voix de Bruno Mars prime et guide celles de ses camarades. Gucci Mane prend ensuite les commandes le temps d’un couplet. Enfin, le morceau s’achève avec Kodak Black. À noter que cette collaboration signe le grand retour du rappeur après sa récente sortie de prison.
Peut-être surprenant pour certains au premier abord, le trio Gucci Mane, Bruno Mars et Kodak Black semble une évidence à l’écoute de « Wake Up In The Sky ». Il apparaîtra sur le treizième album de Gucci Mane, Evil Genius, toujours sans date de sortie.